Bonne nouvelle pour tous les habitants du département du Rhône. Deux lyonnais viennent de créer leur plateforme de livraison qui ne prend aucune commission supplémentaire, tu paies uniquement le prix du plat. Ici, tout le monde est gagnant que ce soit le coursier, le restaurateur, ou toi, le client !
Une initiative Made in Lyon
C’est un restaurateur de 27 ans habitant dans la métropole de Lyon qui a eu cette idée. Lui même impacté par la crise de la COVID, il a fermé son restaurant. Il a aors décidé de lancer Lyon Eats. L’objectif est que les trois parties (restaurant, livreur, client) puissent tirer un avantage de la livraison de plats à emporter.
Le nom est clairement une référence au service de livraison Uber Eats (avec moins de contraintes), qui grâce à cette crise bénéficie d’une augmentation de l’utilisation de la plateforme.
Pourtant, combien de fois on a commandé un bail à 10€ et on s’est retrouvé à payer 14 ou 15€ à cause des frais et de la livraison.
C’est à ce principe là que Khalis Hadjeres a décidé de mettre fin. Maintenant, que ce soit en livraison ou à emporter tu ne paies que le prix du plat.
Avec son innovation le client n’est pas le seul gagnant. Le coursier prendra la totalité dans sa poche sans devoir une commission.
Même principe pour le restaurateur, qui touchera l’intégralité de la vente de son plat sans payer de commission à l’application.
Une application en développement

En février 2021, l’application ne recense que les restaurants les plus populaires de Lyon (pas que de la street food). Au vu de sa réussite, la plateforme ajoutera dans les prochaines semaines sur l’application et le site internet, une fonctionnalité qui permet de choisir son restaurant en fonction de ton quartier ou des critères de qualité.
La vente à emporter sera toujours disponible, mais avec un service livraison gratuit. Parce qu’il est fait froid et qu’on est bien au chaud, alors pourquoi se déplacer ?
On ne sait pas encore si d’autres villes ont repris cette idée, mais on peut se douter que les grosses métropoles telles que Paris, Lille, Toulouse ou Bordeaux suivent le mouvement.
“Quand, en France, on disait “soutenez les restaurateurs, faites-vous livrer”, on soutenait en réalité Uber Eats. On marchait véritablement sur la tête.”