Nouvelle semaine riche en émotions sur la planète sport. Des surprises, des exploits, des larmes de joie, il y en a eu pour tous les goûts cette semaine, et les français sont à l’honneur dans plusieurs disciplines. Je te fais un petit récap de tout ce que t’as pu rater.
Marseille a canné
C’est pas la capitale, c’est le Canet bébé pic.twitter.com/hKfHib22cZ
— Fédé ???????? de la Lose (@FFLose) March 7, 2021
Déjà très mal au point en ligue 1, l’olympique de Marseille s’est incliné en Coupe de France face au club amateur de National 2. Il faut être impartial donc je vais pas vous dire que j’écris avec un immense sourire et un plaisir fou.
Franchement, ça commence à être limite comique. Quand tu vois que les supporters marseillais prient uniquement pour voir le PSG perdre en Ligue des champions et faire la fête là-dessus, c’est que vraiment ton club est au fond du trou mais creuse encore.
C’est donc en 16ème de coupe de France, que les joueurs du Canet se sont imposés 2 buts à 1, après un sublime coup-franc de Jérémy Posteraro qui est lui-même un supporter… marseillais. Revenus au score par l’intermédiaire de Milik juste avant la pause, les olympiens craquent à 20 min du terme, sans jamais pouvoir revenir au score. Elle est belle la magie de la coupe.
Perinne Laffont, la reine, c’est elle !
A seulement 22 ans, la française décroche le titre de championne du monde de ski de bosses. Elle a désormais gagné absolument tout ce qui était possible dans son sport. Elle a terminé le jeu ça y est.
Championne olympique, lauréate de la Coupe du monde et médaillée d’or mondiale en parallèle, cette pépite issue des Pyrénées est une légende.
Surprenant ? Pas le moins du monde. La dernière défaite de la française remonte à janvier 2019. Depuis ? C’est 11 victoires en courses en Coupe du monde sur 12 possibles. Un cyborg.
Cette victoire, elle est allée la chercher dans les tripes. Après une première finale parfaite de sa concurrente, la Kazakhe Yuliya Galysheva, qui termine en tête avec presque un point sur la française.
La numéro 1 mondiale a décidé de tout lâcher. « Là, je me dis “c’est pas possible, je suis numéro un mondiale, je peux pas finir deuxième. J’envoie tout, je fais un run à 120 %”, le résultat étant qu’une piste noire plus tard elle devient championne du monde. Un bel avenir lui est promis et on lui souhaite d’apporter à la France, grand nombre de médailles olympiques.
Tony Yoka, une reconnaissance, enfin !
Après une pesée très mouvementée, marquée par la gifle que lui a asséné son adversaire Joel Tambwe Djeko, c’est le vendredi 5 mars à Nantes que le champion olympique français a remis les idées en place à son adversaire, mais surtout, décroché un premier titre chez les pros.
C’est pour son dixième combat que le boxeur parisien est venu à bout de son adversaire lors de la dernière reprise, par arrêt de l’arbitre. Avec cette première ceinture chez les professionnels, qui permet à Tony Yoka de décrocher le titre de l’Union Européenne, le boxeur se rapproche petit à petit de son ultime objectif, le titre de champion du monde des poids-lourds.
La première pour Simon Desthieux
A 29 ans, le français décroche la première victoire de sa carrière lors du sprint de Nove Mesto. Après un début de saison poussif, le biathlète revient au premier plan de la scène grâce à une consécration qui ne laisse rien au hasard.
Il était tout d’abord monté sur le podium en allant chercher la seconde place du sprint à Pokljuka en Slovénie le 12 février, puis remporte ce samedi 6 mars sa première course en individuel en Coupe du monde.
Souvent dans l’ombre du biathlon français, derrière les cadors comme Martin Fourcade, Simon est pourtant un exemple de régularité. Avec 243 courses à son actif et des positions toujours très bonnes au classement général de la Coupe du monde, le français est enfin reconnu à sa juste valeur, et le public peut voir le vrai visage de ce professionnel exemplaire.
« Souvent, c’était moi le deuxième, à cinq ou dix secondes. C’est fou de se dire que tout change pour si peu, a savouré le Français en conférence de presse. Dans le biathlon, il faut tout empiler le bon jour pour que cela passe. Surtout avec des Martin Fourcade ou Johannes Boe, qui ne laissaient que des miettes.»
Très posé et objectif, il sait que malgré cette victoire la course au gros globe de cristal est trop lointaine et ne regarde le classement général que d’un seul oeil.
Son objectif est donc totalement différent et souhaite, après cette montée en puissance et ce plein de confiance en lui, aller chercher les places d’honneur et des médailles.