La fin des championnats arrivent, mais de nouvelles échéances nous attendent avec en ligne de mire Roland-Garros, l’Euro, ou encore les Jeux Olympiques (oui beaucoup les ont oublié, mais c’est cet été).
Un suspense à tous les étages
Que ce soit pour la course au titre, à l’Europe ou au maintien, le stress est à son comble à tous les niveaux. Comme le veut la tradition la 37e journée de Ligue 1 était un multiplex avec les 10 matchs qui se jouent en même temps. Le spectacle a été au rendez-vous avec beaucoup de buts.
Lille pouvait être sacré dès ce dimanche en s’imposant face à Saint-Etienne et que le PSG ne remporte pas son match face à Reims. Avec un brin de pression et une équipe stéphanoise bien en place, les lillois n’ont su mieux faire qu’un match nul (0-0) sur leur pelouse.
Pendant ce temps, le PSG se balade face à Reims et l’emporte 4-0. Monaco qui est aussi toujours dans la course au titre mathématiquement, s’est imposé à Louis II 2-1 face aux rennais, 7ème qui restent à un point de Lens (défait 3-0 par Bordeaux).

Lyon a fait le spectacle face à Nîmes. Toujours en lice pour chercher la 3ème place, synonyme de Ligue des Champions, les lyonnais l’emportent 5-2 et restent dernière Monaco à une longueur de retard.
Marseille s’est fait peur, mais leur “Grantatakan” sauve le club phocéen. Auteur d’un triplé et notamment du but de la victoire à la 93e minute sur pénalty, Milik a sauvé les meubles face à Angers (3-2). Cette précieuse victoire conforte la 5ème place à Marseille et leur assure une participation en coupe européenne l’année prochaine.

En ce qui concerne le bas de tableau, c’est encore plus serré. Je te rappelle que Dijon est d’ores et déjà en Ligue 2 et que Nîmes, après la défaite a également été relégué. Il y a donc 6 clubs, qui se battent pour éviter la 18e place (qui impliquerait un barrage pour le maintien en Ligue 1).
C’est là que l’on se rend compte que le mental joue beaucoup au foot. Sur quatre clubs qui étaient en danger, trois d’entre eux se sont imposés et un a concédé le nul.
Autrement dit, le classement n’a quasiment pas bougé. À l’heure où on se parle ce sont les nantais qui ont la 18e place, à un point de retard sur Lorient, Brest, Strasbourg. Reims et Bordeaux qui possèdent deux points d’avance, mais peuvent également finir 18e et n’ont toujours pas assuré leur maintien. C
ependant, cela semble bon pour Bordeaux, il faudrait une déroute à Reims (défaite avec trois buts d’écart), un nul entre Strasbourg et Lorient et un nul ou une victoire de Brest pour que les bordelais se retrouvent barragiste.
Heureux hasard du calendrier, la quasi totalité des équipes jouant le maintien vont s’affronter directement. Strasbourg reçoit Lorient, Bordeaux se déplace à Reims (le match nul arrangerait les deux équipes je dis ça je dis rien), Nantes reçoit Montpellier et Brest accueille le PSG. Si je devais mettre un billet sur l’équipe qui finira 18e, je mise sur Brest.

Pour te faire un petit récapitulatif, Paris sera champion de France s’il fait mieux que Lille lors de la dernière journée. Lille pour être sûr d’être sacré doit gagner ou espérer un nul ou une défaite du PSG. Monaco peut encore être champion également si le PSG et Lille perdent et que eux, gagnent leur rencontre. Lyon pour être qualifié en Ligue des Champions doit faire mieux que Monaco sur leur dernière journée.
Marseille est quasi assuré de finir 5ème. Ce sera le cas s’ils gagnent, font match nul ou que Lens perd. Si Lens l’emporte et que Marseille s’incline, le classement se jouera à la différence de buts qui est pour le moment en faveur de l’OM avec un différentiel de +6 (rien n’est joué, mais Marseille devrait maintenir sa cinquième place). Rennes pour récupérer la 6e place (qualificative pour la Conference League), doit faire mieux que Lens. En cas d’égalité de points Rennes serait qualifié grâce à la différence de buts.
Pour le bas de tableau il y a trop de possibilités donc je te laisse regarder le classement.
Le calendrier de la 38e (et dernière) journée :
- Angers SCO – LOSC Lille
- Stade Brestois 29 – Paris Saint-Germain
- FC Metz – Olympique de Marseille
- RC Lens – AS Monaco
- Olympique Lyonnais – OGC Nice
- Stade Rennais FC – Nîmes Olympique
- FC Nantes – Montpellier Hérault SC
- Stade de Reims – FC Girondins de Bordeaux
- RC Strasbourg Alsace – FC Lorient
- AS Saint-Etienne – Dijon FCO
Rendez-vous dimanche 23 mai à 21h
Nadal remporte Rome
Au terme d’une finale étincelante face à Novak Djokovic, Nadal s’impose finalement après 2h50 de combat (7-5 1-6 6-3).
La première manche fut très serrée et c’est le serbe qui break le premier. Le plaisir ne fut que de courte durée, car le meilleur joueur de l’histoire sur terre-battue remporte la mise en jeu de son adversaire dans la foulée et recolle au score. Solides sur leur mise en jeu, les deux rivaux se retrouvent à 5-5, moment idéal pour Rafa de prendre le service de Djokovic dès sa première opportunité. Sans surprise, Nadal assure son jeu de service et remporte la première manche.
Nadal était très tendu et a exprimé son énervement (chose rare) après une glissade sur une ligne clouée.
Dans le second acte Djokovic a augmenté son niveau et est devenu un véritable rouleau compresseur. Insatiable au service, exceptionnel au retour, Djoko bouffe tout cru le taureau de Manacor, 6-1 en 44 minutes.
C’est le scénario parfait, un troisième set entre deux joueurs d’exception, les meilleurs (avec Federer) sur ces dix dernières années. Les deux joueurs s’observent, attendent le bon moment pour remporter la mise en jeu de l’autre et c’est peut-être à 2-2 que le match a trouvé son vainqueur.
Service Nadal, Djokovic obtient deux balles de break, mais ne les convertit pas. 3-2 Nadal, c’est le moment, son moment. Il se pose 3 mètres derrière sa ligne au retour, remet ses cheveux en place, fronce les sourcils, on le sait ça y est, Nadal va remporter le tournoi.
Jeu blanc, Nadal mène désormais 4-2, Nole ne le reverra plus. Il conserve facilement sa mise en jeu et mène alors 5-2. Il parvient à s’offrir une balle de match sur le service de son adversaire sans pouvoir la transformer. Ce n’est qu’une question de temps, 5-3, il sert pour le match. Une seule occasion lui sera nécessaire pour remporter la partie sur son service. 7-5 1-6 6-3, le roi, c’est Nadal.

36e Masters 1000, 4e Decima, 62e titre sur terre, Nadal affole encore plus les compteurs. Une seule hâte, le début de Roland-Garros, du 24 mai au 13 juin.
Deux français sur le podium
Cette semaine le Grand Prix de Moto avait lieu au Mans, en terre française. Ça tombe bien, on a deux génies dans l’épreuve, qui ne vont pas nous décevoir.
On aurait voulu en voir un lever les bras sur la ligne d’arrivée, mais malheureusement c’est Jack Miller qui s’est imposé sur sa Ducati. On va pas se plaindre, les français complètent le podium avec Zarco à la seconde place et Quartararo sur la troisième marche.

La course s’est déroulée sous la pluie ce qui a contraint les pilotes à changer de moto. Zarco le dit, et a quelques regrets « Peut-être que si on avait changé de moto un tout petit plus tôt, on aurait pu gagner la course ». Cependant, grâce à leurs résultats, les français se hissent en haut pour la course de Champion du Monde.
Au classement général Quartararo reprend la tête pour un « petit » point sur l’Italien Francesco Bagnaia. Zarco passe troisième avec 68 points, devant Miller 64.