Il y a quelques jours, je te disais que les fameux coffee-shops d’Amsterdam pourraient bientôt fermer leurs portes aux touristes. En France, le débat est tout autre.

Du 13 janvier au 28 février, tu peux t’exprimer sur un sujet important et qui est à l’origine de bien des débats : le cannabis récréatif. Alors qu’en France, fumer des joints est interdit, tout comme acheter, le gouvernement souhaite l’avis des citoyens sur la légalisation du cannabis. Si tu veux donner ton avis, c’est l’occasion parfaite.

Un questionnaire pour écouter les citoyens… et prendre des décisions sur le cannabis

Cette consultation citoyenne se déroule en ligne. Pour y participer il suffit de répondre à un questionnaire en ligne.
Cette mission d’information créée par l’Assemble nationale en 2020 a déjà réalisé un rapport sur le cannabis thérapeutique. D’ailleurs, une expérience grandeur nature débutera d’ici mars avec 3 000 patients sur le cannabis thérapeutique. Désormais, c’est au tour du cannabis récréatif d’être étudié.

tête de cannabis
© Add Weed/Unsplash

L’objectif de la mission étant de “dresser le bilan des politiques publiques menées en matière de prévention et de répression des trafics et usages du cannabis, de proposer un panorama des expériences étrangères de légalisation ou de dépénalisation et de contribuer à une réflexion sur l’éventuelle évolution du cadre réglementaire français relatif à cette substance“.

Pour ou contre la dépénalisation/légalisation du cannabis ?

La légalisation n’est pas pour tout de suite, mais au moins, on peut s’exprimer sur le sujet. Parmi les questions auxquelles tu pourras répondre on retrouve :

  • Pensez-vous que le dispositif actuel permet de lutter efficacement contre les trafics ?
  • Par rapport à la consommation d’alcool, selon vous, les risques liés à la consommation de cannabis sont équivalents, plus grave ou moins grave :
  • En cas de légalisation, quelles seraient selon vous les priorités budgétaires qui pourraient être financées par les ressources fiscales susceptibles d’être générées par la vente encadrée de cannabis ? “
  • En cas de légalisation ou de dépénalisation, seriez-vous favorable à la possibilité pour les particuliers de cultiver à des fins personnelles un nombre de pieds de cannabis fixé par la loi, comme c’est le cas au Canada depuis 2018 ?

Le rapport sur le cannabis récréatif sera rendu par la mission d’ici quelques mois, fin mars/début avril.

Alors que certains politiques qualifient le cannabis de “merde”, d’autres comprennent l’intérêt économique pour le pays et surtout souhaitent écouter la population qui dans 50% des cas est pour un changement de législation.