Avant même la crise de la COVID-19, certaines villes offraient la gratuité des transports. Avec la COVID, certaines villes ont décidé de rendre gratuit sous certaines conditions, une partie des transports, comme par exemple en Nouvelle-Aquitaine pour les étudiants. Aujourd’hui, plusieurs élus de gauche, dont Anne Hidalgo qui souhaitait par exemple la mise en place d’une aide de 500 euros pour tous les jeunes, souhaitent que les transports deviennent gratuits dans toute la France.

Dans des villes comme Dunkerque, Niort, Puteaux ou encore Montpellier (le weekend en tout cas), où les transports sont gratuits, il y a plus de pouvoir d’achat et surtout moins de trafic automobile. De plus, en Occitanie à partir d’avril, les trains sont gratuits pour les 18-26 ans. Un test sur 2 000 personnes qui sera prochainement généralisée. Autre exemple, cité dans la Tribune, “la gratuité des transports sur l’ensemble du territoire au Luxembourg”.

Un sujet politique et sociétal

En juin prochain, les élections régionales auront lieu et il y a un sujet qui risque de revenir plus d’une fois sur la table : la gratuité des transports. Une tribune a été publiée dans le Journal du Dimanche le 10 avril dernier, afin de soutenir la gratuité des transports en commun.

Parmi les défenseurs de la gratuité des transports, Anne Hidalgo la maire de Paris, Audrey Pulvar candidate à la présidence de la région Ile-de-France, Stephane Troussel président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis ou encore Michaël Delafosse maire de Montpellier, Julie Frêche, vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole et Patrice Vergriete, maire de Dunkerque.