Idée développée par deux lyonnaises, Anne Wuattier et Marion Dolisy Galzy, la plateforme “1 cabas pour 1 étudiant” a été lancée la semaine dernière. Le principe est de mettre en relation des étudiants ainsi que des bénévoles, volontaires, pour leur offrir des cabas remplis de nourriture… ou autre.

Un carton inattendu

Panier de fruits et légumes

A peine plus d’une semaine après le lancement, ce sont des milliers de personnes qui ont déjà rejoint le mouvement de cette plateforme, qui a pour but de lutter contre la précarité étudiante. Les deux lyonnaises avouent être les premières surprises d’un tel succès, qui est évidemment une bonne nouvelle.

Les volontaires ont été super réactifs avec plus de mille personnes inscrites. L’idée de cette aide est de mettre en lien un bénévole et un étudiant du même quartier ou vivant dans la même zone géographique, pour lui remettre un cabas de provisions afin de l’aider à lutter contre la crise de la COVID-19.

Depuis le début de la pandémie, de plus en plus de collectifs ou d’indépendants ont lancé ce genre de plateformes afin d’aider les personnes dans le besoin.

Lors du premier confinement les mouvements étaient principalement tournés vers le personnel soignant. Cependant, depuis plusieurs mois entreprises et collectifs se mobilisent afin d’aider les étudiants en précarité.

Un bénévole libre de ses gestes

Bénévoles mettant leurs mains les unes sur les autres

Cette plateforme n’implique aucun engagement. Que ce soit pour une aide régulière ou occasionnelle, il n’y a pas d’obligations lorsque l’on commence à donner.

Le cabas ne se résume pas seulement à de la nourriture. Dedans peut s’y trouver des livres scolaires, des produits d’entretien, des tickets de bus ou encore des billets de train pour retourner voir ses parents, si l’étudiant habite loin d’eux.

Chacun fait un peu à sa sauce et donne ce qu’il peut, ce qu’il a envie. Ce processus amène à plus d’adhérents.

Ce sentiment de “liberté” permet à chacun d’offrir ce qu’il a à disposition en fonction de ses moyens. Que ce soit le plus rudimentaire ou quelque chose de fort, tout ce qui se trouvera dans le cabas viendra d’un objectif commun : aider en ces temps de crise les personnes dans le besoin.

En particularité les étudiants car il faut avouer que c’est dur d’avoir 20 ans en 2020.